Après avoir accueilli les représentants des clubs et les représentants institutionnels, le Président Claude Le BACQUER a ouvert le Congrès des Clubs de la Ligue Sud, samedi 26 janvier à 10h à l’hôtel Mercure Brignoles Golf de Barbaroux, avant de laisser la parole à Eléonore LEPRETTRE, Conseillère régionale déléguée aux Jeux olympiques 2024, accompagnée pour l’occasion par une délégation du service des sports de la Région Sud. L’occasion de présenter le Plan Régional Voile et Nautisme 2018-2024 aux représentants des clubs : « Le Plan Voile, c’est 21 millions d’euros jusqu’en 2024. 21 millions d’euros qui vont permettre de faire de l’accueil des Jeux olympiques un accélérateur de l’excellence sportive et de l’excellence environnementale, un accélérateur de l’activité économique de la filière nautique, un accélérateur de l’offre de formation dans les métiers de la voile et du nautisme, et enfin un accélérateur de la valorisation et de la promotion du territoire régional.
Une première pierre a été posée en mars l’année dernière avec une convention quadripartite entre la Fédération Française de Voile, La Ligue Sud, le Pôle France de Marseille et la Région. Depuis, 800 000 euros ont été versés pour commencer à mettre en œuvre ce plan d’actions, dans le but de faire rayonner notre territoire régional sur le long terme, à la fois en tant que terre d’excellence sportive et en tant que pôle d’attractivité économique et touristique. »
Jacques CATHELINEAU, Directeur Technique National de la Fédération Française de Voile, a ensuite présenté aux clubs les axes stratégiques proposés par la Fédération et la Ligue pour répondre aux directives de la Région Sud, exposées dans le Plan Régional Voile et Nautisme 2018-2024.
« La Fédération Française de Voile travaille depuis un certain nombre de mois avec la Région et la Ligue pour donner corps au souhait politique de la Région qui est de s’appuyer sur cet extraordinaire événement des Jeux olympiques de 2024 pour en tirer un héritage qui soit utile à tous. Il ne faut pas rater cette occasion de faire parler de notre sport, de nous structurer de façon encore plus professionnelle en amont et d’appuyer sur cette dynamique qui durera au-delà de 2024. »
Aurélie DI NAPOLI, Responsable des partenariats Voile de la Banque Populaire Méditerranée, a conclu l’ouverture du Congrès en présentant les engagements de la Banque de la Voile. En 2019, la Banque Populaire célébrera ses 30 ans d’engagement voile. A l’occasion de cet anniversaire, elle réaffirme son engagement auprès de ce sport avec lequel elle partage les valeurs de courage et d’entrepreneuriat, en développant un programme ambitieux qui la conduira jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dont elle est partenaire premium.
L’occasion de signer, avec le Président Claude Le BACQUER, la convention de partenariat qui lie la Banque Populaire Méditerranée et la Ligue Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’en 2020 dans l’objectif de « populariser la mer et la voile » sur l’ensemble du territoire et vers tous les publics, avec pour volonté commune de faire des JO 2024, dont Marseille sera la ville hôte des épreuves de voile, une réussite populaire.
L’intervention sur Le marketing au service du projet de Club, présentée par Nathalie LAZARO (Cabinet Aleo) a ensuite commencé, suivie par celle sur la Démarche « Qualité Tourisme TM » de Bernard CHOUIAL (Agence de Développement des Alpes de Haute Provence).
Le déjeuner a ensuite permis aux représentants des clubs d’échanger et de marquer une pause avant l’intervention de Bernard NICOLAÏDIS (cabinet SED Conseil) sur le thème Créer et promouvoir une identité commune : « Voiles en Région Sud ». La SCIC un nouveau modèle coopératif. Enfin, pour mettre en œuvre ces axes de développement, le thème de La Formation, une nécessité pour assurer la transition, présenté par Jean-Paul GAUGEY, Vice-Président du CROS SUD, est venu conclure cette journée d’informations à destination des Clubs de la Région.
Fabien Arnoux, Président de Hyères Windsurf Organisation : « C’était très bien, du début à la fin ! »
« J’ai été très agréablement surpris, à la fois par le contenu et par le rythme de la journée avec des ateliers qui étaient tous intéressants. Quelle que soit la taille de nos clubs respectifs, je pense que chacun pouvait y trouver matière à être intéressé par tel ou tel point et repartir avec un certain nombre de recommandations à mettre à exécution. Le moment du déjeuner était propice aux échanges avec les gens avec qui on a des intérêts communs.
Toute la journée a été bien pensée. C’était super, à refaire ! »
Guy Richard, Président du Yacht Club de Toulon : « A refaire, avec plus de propositions concrètes »
« Les sujets abordés étaient tous très intéressants. J’aurais aimé entrer plus concrètement dans le détail de l’évolution du marché des prestations, par rapport à l’évolution des comportements et des attentes des adhérents et des usagers. Il serait intéressant de prendre en compte ces évolutions et les nouvelles préoccupations qui se présentent au niveau des clubs.
A l’inverse, on est entré dans un niveau de détails très concret lors de la partie sur les Scop (Sociétés coopératives d’intérêt collectif).
Ce type de rencontre est tout à fait utile. A refaire avec plus de propositions concrètes concernant l’évolution des consommateurs des bases nautiques et les préoccupations qui en découlent en termes de qualité et de flexibilité de l’offre.
Le modèle purement associatif basé sur l’investissement de l’adhérent est un modèle qui existe toujours mais qui est fortement en régression et vieillissant. Il faut trouver des alternatives de manière extrêmement rapide, notamment pour les petites structures, pour éviter une réduction des licenciés. La question en termes de marketing, c’est pourquoi prendre une licence ? Les jeunes sont dans cette démarche-là donc il faut que les clubs sachent y répondre. Ce sont ces catégories-là qu’il faut motiver sinon on ne risque pas d’avoir des équipages performants plus tard ! »
Elisabeth Naphle, Présidente du Club Nautique Esparron de Verdon : « Ce congrès est utile… »
« Ce congrès est utile pour des clubs, comme le nôtre, qui sont éloignés du littoral. Grace à ce type de réunion, on peut échanger avec les autres clubs sur les différentes problématiques que l’on rencontre. Nous avons pu partager, par exemple, notre expérience d’avoir candidaté et été le premier club de France à obtenir le label Qualité Tourisme en 2014. Ce type de démarche est encore peu fréquente dans le nautisme mais se développe progressivement. Et puis cela nous permet d’avoir un contact plus rapproché avec la Ligue, ce qui n’a pas toujours été le cas car nous sommes nombreux dans la Région. »